mercredi 2 avril 2008

semaine du 1er avril

Cette réflexion se rapporte aux nouveaux changements annoncés par le ministre de l'éducation, Kelly Lamrock, le 14 mars dernier, c'est-à-dire l'élimination du programme de français de base à l'élémentaire. Je pense que cette décision peut entraîner plusieurs conséquences néfastes, non seulement aux apprenants d'une langue seconde, mais aussi aux bilinguisme de notre province. Plus précisément, les jeunes ne seront pas motivés à apprendre le français à l'âge de 11 ans. Donc, lorsqu'il sera le temps, en sixième année, de choisir entre le programme de français de base et le programme de français intensif, j'estime que les élèves seront beaucoup plus tenté de suivre le premier. Ainsi, le pourcentage de gens parlant la langue française au Nouveau-Brunswick pourra gravement diminuer.
Venant d'une famille d'enseignant de l'immersion précoce à l'élémentaire, je peux affirmer que cette décision aura un effet sérieux par rapport aux nombres d'enseignants de la langue française dans les écoles anglaises. En effet, ces nouveaux changements indiquent que les écoles du primaire anglaises n'auront pas besoin autant d'enseignant français, car l'immersion ne débute qu'en 5ème année. Conséquemment, les enseignants de la langue française seront obligés d'enseigner leurs matières dans la langue anglaise, ce que certains refusent de faire.
Enfin, je suis complètement en désaccord avec la décision du ministre pour une multiple de raisons qui sont évidemment trop longue à énumérer. Selon moi, il est primordial que les français, non seulement du Nouveau-Brunswick, mais du Canada, soient fiers de leur langue. En effet, je pense qu'on devrait l'affirmer et la propager le plus possible, par exemple obliger le service français.

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